1er article : « Les données collectées pourraient être utilisées soit pour identifier les femmes qui se font avorter, soit comme preuve qu’une femme a eu recours à l’avortement dans un avenir où celui-ci est criminalisé », s’alarme sur le site TechCrunch, Eva Galperin, membre de l’ONG Electronic Frontier Foundation (EFF).
L’application Ovia Health propose aux employeurs de payer pour obtenir des données agrégées afin d’être traitées par les RH.
Et il y a de quoi s’inquiéter car les données personnelles entrées dans ces applications ne sont pas soumises à la loi HIPAA qui régule le partage d’informations privées sur la santé aux États-Unis. Les applis de santé ont donc le droit de vendre les données des utilisateurs à des tiers, que ce soient des particuliers, des entreprises ou les forces de l’ordre dans le cadre d’une enquête.
Un danger d’autant plus grand que Vice montre, dans une enquête, que n’importe qui peut acquérir les datas pour un prix dérisoire. Or, dans l’État du Texas, la loi promet 10.000 dollars aux citoyens qui portent plainte contre une personne ou une organisation qui a participé à un avortement.
2nd article : Autre article concernant les objets connectés qui sont très peu sécurisées. Ici une illustration que ces caméras peuvent être piratées par n’importe qui et utilisées pour n’importe quel usage. Je sais pas si vous connaissez le site permettant de voir plus de 70 000 caméra piraté dans le monde .